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Lacocal

Léa Réseau de collèges – Martin du Gard

Présentation

 

Le Léa Pécanumeli, rebaptisé Lacocal lors du renouvellement de son engagement et de ses thématiques de travail en 2017, réunit depuis 2014 des enseignant.e.s du collège Roger-Martin-du-Gard d’Epinay-sur-Seine et de plusieurs collèges de Seine-Saint-Denis en région parisienne, et des chercheures du laboratoire de Didactique André-Revuz de l’université Paris-Diderot. Le projet initial du Léa était centré sur des problématiques relatives à l’enseignement de l’algèbre élémentaire et à l’évaluation des élèves dans ce domaine (en lien avec le projet ANR Néopraeval, porté par Brigitte Grugeon-Allys au LDAR). Au fur et à mesure des années, les thèmes de travail du groupe se sont élargis, pour étendre la recherche à d’autres contenus mathématiques (calcul en ligne et résolution de problèmes arithmétiques d’une part, fonctions d’autre part). Cela a permis de prolonger la réflexion sur les besoins des élèves et des enseignants, en amont et en aval de l’enseignement de l’algèbre, et de construire des ponts avec l’école et le lycée, pour mieux organiser la continuité des apprentissages des élèves en questionnant la transition entre les différents cycles de l’enseignement.

L’équipe produit collectivement des ressources prenant en compte des progressions habituelles des enseignant.e.s, leur connaissance de la réalité du terrain et de leur quotidien avec ses contraintes et marges de manœuvre. Elle s’appuie sur les apports de la recherche en didactique des mathématiques, en particulier en algèbre (Kieran, 2017 ; Grugeon-Allys et al., 2012; Grugeon-Allys & Pilet, 2017) et sur la diffusion des ressources issues de la recherche (Coppé et al., 2016). Ces apports ont permis au collectif de s’interroger sur les limites de certains choix d’enseignement et la nécessité de trouver des équilibres, tant dans l’organisation des moments de l’étude (diagnostic et reprise, introduction, institutionnalisation, entraînement avec des temps pour l’évaluation formative) que dans la gestion des interactions en classe. Un processus itératif, fondé sur un travail sur le long terme (déjà plus de 5 années) et sur un effectif croissant du groupe (de 5 à 12 enseignants), a déjà permis de tester ces ressources dans les classes des enseignants, pour tenter d’une part d’attester de la faisabilité et de la viabilité des progressions et des activités conçues, mais aussi de recueillir des données sur les effets potentiels de nos choix, sur les apprentissages des élèves. Ce processus a permis d’élaborer des documents diffusables pour d’autres enseignants en dehors du Léa.

 

Pour la recherche, il s’agit d’investiguer la question de la complexité des pratiques enseignantes, et des leviers pour les enrichir, tout en tenant compte des contraintes inhérentes au métier (en particulier les injonctions officielles en ce qui concerne l’évaluation des élèves, ou encore les difficultés relatives au public d’élèves de REP+). Nous approfondissons également la question de la régulation de l’enseignement au service des apprentissages des élèves, notamment sur les interactions en classe (mise en commun, formulation, validation, etc.).

 

Lien vers le site du Léa

Lien ver le groupe IREM associé

Chercheures du LDAR impliquées

 

  • Cécile Allard,

  • Brigitte Grugeon-Allys,

  • Julie Horoks,

  • Julia Pilet

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