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Croisement des perspectives didactiques et praticiennes pour favoriser le développement de la pensée algébrique chez les élèves du primaire et du début de secondaire. 

Présentation

Ce projet franco-québécois est financé par le programme Samuel-de-Champlain, CFQCU.

 

Responsables :

  • Julia Pilet, Université Paris-Est-Créteil

  • Doris Jeannotte, Université du Québec à Montréal

 

Le projet implique des chercheurs des universités suivantes :

  • Université Paris-Est-Créteil

  • Université de Montpellier

  • Université du Québec à Montréal

  • Université de Sherbrooke

  • Université Laval

 

L’enseignement et l’apprentissage de l’algèbre dans l’enseignement obligatoire sont reconnus depuis longtemps comme problématiques. Une des solutions proposées, née dans les années 2000 avec le courant “Early Algebra”, est de développer la pensée algébrique plus tôt dans le curriculum. Or, les curriculums français et québécois organisent l’apprentissage de l’algèbre seulement à partir de la 1e secondaire au Québec et du cycle 4 (5e collège) en France. Dans ces deux pays, la question de l’arrimage de l’arithmétique à l’algèbre dans les recherches sur l’enseignement et l’apprentissage de l’algèbre préoccupe toujours. L’articulation entre le numérique et l’algébrique constitue un problème de la profession qui pose les questions de l’évolution des pratiques enseignantes et des ressources pour enseigner. 

Ainsi ce projet s’intéresse aux questions suivantes :  Qu’est-ce qui relève implicitement de la pensée algébrique dans les curriculums français et québécois avant le début du secondaire ? Quelles sont les contraintes et marges de manœuvre qui permettraient de développer une telle pensée avant que les élèves n’accèdent au symbolisme algébrique ?

Ce projet vise d’une part à développer les aspects épistémologiques en jeu dans la pensée algébrique pour analyser les curriculums, les manuels scolaires et les pratiques des enseignants en France et au Québec.

D’autre part, ce projet vise le développement des pratiques d’enseignement en lien avec l’apprentissage de l’algèbre à travers la production et la diffusion de ressources viables en classe. C’est pourquoi il implique des enseignants de mathématiques du primaire et du secondaire (collège en France, 1er cycle du secondaire au Québec) que. En particulier, l’expérimentation d’ingénieries collaboratives (Perrin-Glorian, 2010) et de recherches collaboratives (Bednarz, 2013) permet d’alimenter nos réflexions.

Enfin, ce projet prend appui sur les structures mises en place par l’OIPA [Observatoire international de la pensée algébrique]. En effet, depuis maintenant 2013, l’OIPA permet à des chercheurs québécois, français et de différents pays (Argentine, Belgique, Luxembourg, Maroc, Sénégal, Brésil) d’échanger sur les questions concernant l’enseignement et l’apprentissage de l’algèbre. L’OIPA fournit des lieux d’échanges (colloques, webinaires) qui répondent à un besoin du milieu de la recherche de réfléchir collectivement au développement de la pensée algébrique chez les élèves.

Lien vers l’OIPA

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